Alors que les grandes villes de l’hexagone comme Lille ou Lyon voient leur prix gonfler, Marseille échappe curieusement à cette règle. La cité phocéenne reste abordable, permettant ainsi aux acheteurs et investisseurs de réaliser de bonnes affaires au quotidien. Avec un prix au mètre carré inférieur à 3000 euros, Marseille fait office d’exception. Zoom sur cette particularité pour cette ville du sud.
Des biens immobiliers encore abordables
Comment investir à Marseille ?
Alors que la ville de Lyon connaît une véritable flambée des prix dans l’immobilier, Marseille pourrait la concurrencer. Si la première affiche des tarifs à 4 817 euros le m2, la seconde propose des tarifs à seulement 2 944 euros le m2 pour un bien ancien, selon le baromètre LPI-Se Loger.
Face à ce constat, nombreux sont les acquéreurs qui changent de destination pour préférer le soleil et les conditions de vie de la belle ville marseillaise. Avec une progression annuelle de seulement 2,6 % contre 5,6 % pour Lyon, les personnes qui souhaitent réaliser une belle opération immobilière savent parfaitement sur quels biens se positionner.
Une réalité plus nuancée
Si ces prix immobiliers peuvent surprendre, ils révèlent une réalité moins idyllique. Dans le détail, les disparités entre les quartiers sont à l’origine d’un tel écart par rapport aux autres métropoles françaises. En effet, si quelques arrondissements voient leur prix augmenter, les quartiers délaissés font largement baisser la moyenne pour cette ville. Pour un acheteur à la recherche d’une bonne opportunité, la prudence est de mise puisque le prix au mètre carré peut rapidement passer du simple au triple selon les zones.
Les 11e et 12e arrondissements en forte hausse
Ces deux arrondissements enregistrent une hausse annuelle de 12,3 %. Leurs caractéristiques sont en effet attractives. Face à une offre nettement moins importante que l’offre, l’augmentation record des prix de l’immobiliers était inévitable.
Le 11e arrondissement séduit en effet pour ses nombreux visages. Le village préservé au cœur de la nature des Accates ainsi que le quartier de la Pomme séduisent chaque année les familles par la douceur de vivre de cette zone dans Marseille. L’attrait du quartier de la Treille doit notamment sa popularité à Marcel Pagnol dont il est issu.
Du côté du 12e arrondissement, la qualité de vie explique sa popularité. Le quartier Montolivet en est un exemple avec ses oliviers à perte de vue. Le plateau du quartier Saint-Barnabet, traversé par le Jarret est un havre de paix dont de nombreux acheteurs rêvent. Les Trois-Lucs concentrent également les recherches de nombreuses personnes à la recherche d’un bien immobilier à acquérir dans la métropole provençale.
Un 8e arrondissement en perte de vitesse
Symbole de la bourgeoisie marseillaise, le 8e arrondissement apparaît comme le plus onéreux. De ce fait, il a petit à petit était délaissé par les acheteurs et les investisseurs au profit d’autres quartiers plus abordables. Le baromètre utilisé indique que la chute des prix immobilier a été de 4,2 % en une seule année.
Un portrait immobilier surprenant
Une fois passée l’attractivité du prix de certains biens immobiliers, les acheteurs ne se précipitent pas pour un achat dans cette ville du sud. Bien an contraire, il faudra compter en moyenne 65 jours pour vendre son bien alors que les autres grandes villes comme Lyon ne demandent que 46 jours pour finaliser une transaction.
Ce portrait montre bien que les facteurs qui entrent en ligne de compte pour le dynamisme d’un marché immobilier sont nombreux. Les prix de l’immobilier ne sont pas toujours suffisants pour estimer si une ville représente une excellente opportunité pour les acheteurs.
L’emplacement et la qualité du locataire restent les facteurs déterminant pour la réussite d’un investissement locatif.